Citation

Cherchez et vous trouverez. C'est ce que je fais dans ces pages. Il y a de tout : de la science, de l'humour, du scandale, de la passion, de l'histoire, en bref, tout ce qui fait une vie.

Article épinglé

Une cagnotte pour le rêve de Diégo

 Diégo est un jeune étudiant français pratiquant le basket depuis déjà de nombreuses années à Limoges où il vit. Récemment, il a été contact...

samedi 30 août 2025

Une cagnotte pour le rêve de Diégo

 Diégo est un jeune étudiant français pratiquant le basket depuis déjà de nombreuses années à Limoges où il vit. Récemment, il a été contacté par une université américaine qui souhaite le voir évoluer dans son équipe de basket. C'est une chance inespérée pour Diégo qui va tenter le tout pour le tout afin de pouvoir s'y inscrire. Seulement les États-Unis, ce n'est pas la France et les études y sont extrêmement chères, hors de la portée de la bourse de Diégo. 

Sa famille a mis en ligne cette cagnotte dont le lien est ci dessous mais aussi en marge de ce blog. Il n'est pas dans mes habitudes de faire la promotion de ces cagnottes mais pour une fois, ça me parait justifié. 

https://www.leetchi.com/fr/c/aider-diego-a-etudier-aux-usa-1223877#MoneyPot--Contributions

Nul besoin de casser vos tirelires. Les petits ruisseaux font parfois les grandes rivières et on espère que, bout à bout, de petits dons vont remplir la cagnotte de Diégo. 

Ci après, un lien vers une vidéo pour que vous vous rendiez mieux compte du niveau du jeu de Diégo. Cliquez sur l'image pour ouvrir la vidéo.



Suivi de la tempête Fernand

 Lorsqu'on se rend sur le site Windy et qu'on cherche le suivi des ouragans, Fernand ne s'y trouve pas. Il a simplement disparu. Il n'y a d'ailleurs aucun évènement climatique dans l'océan Atlantique. Par contre, si on entre l'adresse de la tempête qu'on a précédemment utilisée, on constate quelque chose d'intéressant.

la tempête n'est plus répertoriée, mais à l'endroit où elle était supposée arriver, on constate un mouvement circulaire qui n'est pas anodin. 


Alors, Fernand va t-il générer un nouvel épisode de tempête dévastatrice en Europe ? J'aimerais pouvoir dire que non mais déjà, en Normandie, alors que Fernand est quand même plutôt au large de l'Ecosse, nous avons déjà du vent. Et ce n'est pas une image, je le constate moi-même en sortant.

A suivre...



vendredi 29 août 2025

Tempête en direction de la France ?

 Fernand n'est, pour le moment, qu'une tempête tropicale, même si on pourrait lui contester la dénomination vu l'endroit où il se trouve. Mais accordons lui tout de même car il est né sous le tropique du Cancer. 

Image du site Windy

Les alarmistes vont dire que la France est menacée d'un nouveau désastre météo. Je pense, pour ma part, qu'il va s'épuiser avant d'atteindre nos côtes. Nous en serons quitte pour quelques coups de vent mais sans plus. Malgré tout, ce n'est pas la première fois et il est inquiétant de voir que des phénomènes de ce type peuvent envahir des contrées dans lesquelles ils étaient auparavant inconnus. Lors d'une course de grands voiliers, on a aussi été témoin de trombes dans la mer Baltique. 

Fernand, à surveiller ? Pourquoi pas ? Lui, mais aussi les prochains.

mardi 26 août 2025

Voyelles d'un autre monde

 Avec l'apprentissage du norvégien, j'avais déjà été confrontée au "r" battu voisé, que je ne maîtrise toujours pas, il faut le dire. Je viens à présent de découvrir le "a" cursif culbuté. C'est une autre façon de vous dire que les lettres latines ne se prononcent pas de la même façon dans toutes les langues, et aussi que certaines langues ont bien plus que les cinq voyelles en usage en français de France. Je distingue car depuis un certain temps, je sais que le français de Belgique, Québec et autres pays francophones diffèrent dans leur prononciation. 

A propos de la prononciation, si vous voulez prononcer ce "a" particulier, qui s'écrit à l'envers, imaginez qu'enrhumé, vous mouchiez trop fort et que le mouchoir de papier se troue. Vous regardez vos doigts et la première chose que vous dites, c'est ça. C'est facile, les enfants le disent généralement spontanément à la première bouchée d'épinards. 

Cette voyelle n'existe pas en français et ce n'est pas la seule. Le i dur, qui n'est ni un i, ni un u, mais se prononce entre ces deux sons est non seulement difficile à prononcer, mais difficile aussi à entendre pour une oreille non habituée. Il existe dans les langues scandinaves et slaves. Il y a aussi, bien entendu, un i mou. C'est le son qu'on entend en français dans les mot bille. Qu'on ne prononce pas de la même façon les mots ville et mille est pour moi un mystère que je n'ai pas cherché à éclaircir d'autant que cheville et famille mouillent aussi leur prononciation.  

Un ami dont le français n'est pas la langue maternelle m'a un jour fait remarquer que le mot taureau avait deux o cachés. On les entend mais on ne les voit pas. Il y a aussi les lettres qu'on voit et qu'on ne prononce pas, les finales de conjugaison, les marques du pluriel, les e, les t, les s, les p muets et j'en oublie. Depuis le temps que je m'exprime en français, c'est devenu trop naturel pour que j'y prête attention. C'est en apprenant plusieurs langues étrangères que j'ai découvert que le français n'était pas vraiment facile.

Pour un étranger, le français est même une langue redoutable alors considérons nous comme chanceux de l'avoir apprise, de le parler et de l'écrire en respectant, autant que possible, les règles d'orthographe et de grammaire. C'est d'autant plus important que j'ai oui dire que la règle particulière de l'accord du participe passé avec le verbe avoir pourrait être en danger de disparaître.

samedi 23 août 2025

Le méchant mari et la bourrique

Ce qui suit est un conte paru en 1929. La façon d'écrire a bien évolué mais celle-ci est bien agréable.

________________________________________________________________________________

Il était autrefois dans la bonne ville de Nantes, un homme bête comme une taupe, balourd comme un ours, jaloux comme un cerf et méchant comme un ivrogne en colère. Le dit homme, qui avait pour nom celui de Bertrand Benoît, exerçait furieusement ses droits sur sa femme, l'injuriant, la tarabustant, la battant à toutes minutes du jour et de la nuit. Et la pauvre demandait souvent à ses parents pour quelle raison on l'avait accoutrée d'un homme si mauvais, si hargneux et si brutal. L'intérêt de la famille était en jeu, lui répondait-on. Et que lui importait l'intérêt de sa famille ; aurait-elle consenti à perdre les droits qu'elle avait, étant aimable et belle, à toutes les mignardises de l'amour. Non point. A cet effet elle avait choix d'un galant jeune, beau et bien fait, et qui plus est, malin comme une chouette, s'il est tant vrai que cette bête soit si finaude. "Tu me feras tourner en bourrique" répétait dame Benoît à son mari quand celui-ci la tourmentait et la gehennait. L'histoire dit qu'elle y tourna et comment :
 —Ma mie, m'aimeriez-vous plus encore, dit un jour le galant si je vous débarrassais de votre saugrenu bonhomme? 
— Oui, répondit-elle, plus encore s'il est possible. 
— Alors écoutez-moi bien, je vous ferai don d'une vieille ânesse que vous amènerez chez vous, quand maitre Benoît n'y sera pas. Et lorsque celui-ci rentrera vous vous cacherez dans le grand bahut et direz :  "Tiens, regarde, tu m'as fait tourner en bourrique". Quand sortira votre bonhomme vous viendrez me trouver et de lui nous ne parlerons plus jamais. 
Le soir donc, en rentrant chez lui, Bertrand voit l 'animal qui lui dit : "Tiens, regarde, tu m'as fait tourner en bourrique". Le mauvais mari ébaubi se mit à pleurer en caressant et en embrassant la tête de la bête que tout ce manège ne devait nullement amuser. Il la supplia de redevenir femme, promettant d'être aimable et doux à l'avenir. Mais le charme était accompli. Toute prière était inutile. Bertrand usa des menaces et des coups ; même résultat. Il l'amena alors dans sa chambre pensant qu'au contact des draps elle reprendrait sa forme première, son espérance fut déçue ; au bout d'un quart d'heure la bourrique impatiente lui envoya une ruade qui le décida à vendre au marché le lendemain cette mauvaise garce. Chemin faisant, maitre Benoît raconta son histoire à des voisins : "Tenez, voici ma femme; elle était tellement mauvaise que je l'ai fait tourner en bourrique." Or, il n'était pas aimé, on le craignait même, car sa méchanceté connue le faisait passer pour possédé du démon. On disait qu'il jetait des sorts et son aventure était bien pour le prouver.  La justice fut avertie et Bertrand à la question avoua ses relations avec les diables et les sorciers. Des lors son histoire fut brève : il fut pendu. Quant à sa femme, elle recouvrit sa première forme avec l'aide de son savant galant, hérite des biens de son ancien mari et fut par la suite très heureuse. 
Ce petit conte renferme divers bons enseignements à l'usage des personnes en âge de réflexion ; lesquels sont : qu'un mari doit être gentil avec sa femme et par cela l'empêcher de prendre galant qui sont pour la plupart des malignes gens pour estourbir les maris ; qu'on doit soigner l'opinion publique si l'on veut ne pas être occis ; qu'un homme doit se méfier des engeances des femmes et des galants et plus encore des gens de justice qui vous font dire mensonges, menteries et autres vilaines choses propres à faire pendre les gens. 

RAYMOND BONNARDEL

(La Vendée Républicaine)

vendredi 22 août 2025

Les conséquences de l'ouragan Erin

 Je vais être franche et c'est à la limite du coup de gueule, personne n'en a rien à faire de cet ouragan, à part ceux qui ont eu peur que ça traverse leur île car un ouragan, ce n'est pas rien. Un ouragan, ce sont des maisons dévastées, des arbres arrachés, des noyés, des gens perdus, des pluies diluviennes et un vent de  fou. Lorsqu'on voit des chiffres comme des vents de plus de 200 km par heure, on ne se rend pas bien compte, mais quand on le vit, c'est un enfer. 

Quand je constate mes statistiques et que je vois qu'un accident de chemin de fer ayant eu lieu il y a presque un siècle a eu presque cent fois plus de visites que le billet sur l'ouragan, je me dis que quelque  chose ne va pas bien. Mais alors, ce changement climatique dont la presse nous rebat les oreilles, c'est vrai ou ce n'est pas vrai ? En vérité, le climat n'intéresse personne. Tant qu'il n'y a pas de morts, on passe à autre chose. 

Et bien, ne vous en déplaise, voici les nouvelles de l'ouragan : Il n'a traversé aucune terre et c'est tant mieux. Pas de victimes à déplorer, pas de villes en ruine avec des tôles arrachées. Ne vous en faites pas trop, l'actualité va bien vous donner une ou deux mauvaises nouvelles. Il y en a tous les jours.



jeudi 21 août 2025

Les réseaux sociaux ou prétendus tels

 Il parait que tout le monde a un compte Facebook. Et bien non. Je n'en ai pas et deux de mes amis n'en ont pas non plus. Un autre en a créé un sous la pression de ses proches et ne s'en sert pas.

Toute ma famille communique sur Facebook et de ce fait, je suis écartée des nouvelles qu'ils y mettent. Dire que je m'en fiche, ce n'est pas vrai, la vérité est plutôt que je le déplore. Ça me navre. 

On ne me fête pas mon anniversaire "parce que ce n'est pas écrit sur Facebook" J'en déduis qu'avoir un compte Facebook efface la mémoire, la vraie, celle des gens. Si Facebook efface la mémoire, pourquoi Facebook n'effacerait pas aussi la capacité de penser et de réfléchir ? 

D'autre part, Facebook est un modèle dangereux pour les gens. Le réseau permet d'effacer une personne de son entourage. "Je ne lui parle plus, elle m'a bloquée sur Facebook". Cette petite phrase, entendue plusieurs fois me conforte dans l'idée que je fais bien de ne pas avoir de compte dans ce réseau qui, finalement, montre là une caractéristique anti-sociale. On ne s'explique pas, on ne se pardonne pas, on se bloque, et parfois, c'est pour l'éternité. 

Le second aspect désagréable, c'est le blocage qui vient d'en haut. Pas celui de vos proches mais celui des gestionnaires du réseau qui, sur leur propre initiative ou sous l'injonction du gouvernement, supprime des publications ou carrément des comptes qui ne "respectent pas les conditions". Facebook est donc une secte. Un lieu où seuls ont droit de s'exprimer ceux qui filent droit. Le mot pour les autres est "suspendu". 

Twitter n'échappe pas à la règle de la secte. C'est toutefois différent. Sur Twitter, les usagers peuvent s'exprimer beaucoup plus librement depuis que le milliardaire Elon Musk a racheté le réseau, cependant, ils le disent eux-mêmes: "Nous ne sommes plus bloqués mais nos publications sont invisibles". Ah oui, parce que j'ai oublié de préciser que tout le monde ne lit pas ce qui est écrit. Seulement une dizaine pris au hasard parmi les abonnés peut lire dans une sorte de journal qui change sans cesse. Social, vraiment ?

Il y a d'autres réseaux dont on ne m'a pas vraiment vanté les mérites. Il faut s'inscrire pour partager des images, des idées et je ne sais pas trop quoi d'autre. La seule chose qu'ils ont en commun, c'est d'empêcher les autres de voir et de ne pas vouloir vous désinscrire si vous avez commis l'erreur de cliquer. Sans doute pour pouvoir se vanter du nombre de leurs adhérents. 

Je n'ai pas parlé des forums de discussion qui sont, à mon avis, révélateurs de la manière dont une dictature fonctionne. Un "modérateur", je mets le mot entre guillemets car il est très mal choisi. Censeur ou directeur de pensée serait plus adapté. Un modérateur, disais-je, avec un ou plusieurs complices, impose sa façon de voir, censure, éjecte, non ceux  qui insultent, ceux-là restent, ils mettent de l'ambiance, mais plutôt ceux qui donnent des infos réelles qui dérangent. Je consacrerai peut-être un billet à part entière pour ça mais là, j'ai d'autres chats à fouetter.

Oublions les réseaux dans lesquels les seules choses admises sont les anniversaires, les chiens et les chats. Dans la vraie vie, on ne parle pas à beaucoup plus d'une dizaine de personnes non plus, mais on les choisit et quand on ne s'entend plus, on peut cesser de communiquer mais ça n'empêche pas de continuer à se dire bonjour. C'est ça, une société et c'est un énorme avantage. Personne ne vous dit à qui vous avez le droit de dire bonjour.